Quelles sont les affections les plus récurrentes chez les chevaux ?
Les chevaux sont des animaux très proches de l’homme. Jouant plusieurs rôles, ils ont besoin de beaucoup d’attention pour une bonne santé. Toutefois, il peut arriver de constater chez ces animaux des affections. Dans cet article, nous parlerons des affections les plus courantes chez les chevaux. Les connaitre d’avance vous aidera à savoir les dispositions à prendre au moment opportun.
La pousse du cheval
La pousse du cheval est une affection courante chez les chevaux, surtout à l’âge adulte. Elle se manifeste généralement par la toux, des difficultés respiratoires, des sécrétions provenant des naseaux et le refus de l’animal de travailler ou de faire un quelconque effort. La cause de cette affection n’est pas fixe, mais elle est fréquemment due à l’allergie. Ainsi la pousse peut atteindre votre cheval à cause d’un foin de mauvaise qualité, de l’ammoniaque issue des urines et matières fécales, de la poussière et autres. Tout ceci expose votre animal à développer la pousse.
Par ailleurs, cette affection est aussi héréditaire. Donc si un parent du cheval l’avait, la probabilité est bien forte que sa descendance en souffre aussi. Il faut donc aller ici, pour consulter un vétérinaire expert en matière de soins et conseils pour chevaux.
L’anémie infectieuse équine
Cette affection infectieuse récurrente chez les chevaux appartient à la même famille que le SIDA. Elle est transmise aux chevaux par piqures d’insectes, l’emploi d’aiguille non stérilisée et aussi lors d’un coït. Une fois transmise, elle provoque une chute du taux d’hémoglobine. Le cheval devient faible du coup. Vous constaterez des symptômes comme l’amaigrissement, la dépression, l’anémie, des pics fréquents de fièvres, des œdèmes, de l’apathie, et de l’ictère. À l’apparition de l’un de ces symptômes, songez immédiatement à un testage.
La CEM
C’est l’une des maladies vénériennes populaires chez les chevaux dans le monde entier. La CEM (Métrite Contagieuse Equine) est causée par une bactérie et transmise de façon directe et indirecte. Un étalon peut être porteur de la bactérie sans présenter des symptômes. Mais, au cours d’un accouplement, il peut le transmettre à toutes les juments. La jument infectée va alors développer une endométrite hostile à tout embryon. Une dizaine de jours après l’accouplement, la jument présente un écoulement vulvaire grisâtre. Ici, un diagnostic est recommandé, mais dans certains cas, les symptômes de cette maladie disparaissent sans traitement.